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29 septembre 2021 3 29 /09 /septembre /2021 18:54

On est mercredi 29 septembre 2012 et je viens d'avoir 28 ans. Mais c'est pas l'important. 

Je suis triste. Pourquoi je viens écrire ici ? 

J'ai commencé ce blog en 2012, alors que j'étais amoureuse d'un type et venait de rompre avec un autre. Et je me demande encore pourquoi je l'ai créé ? J'avais juste le coeur brisé. Au lieu de me reposer sur mes amis, je me suis isolée et j'ai ouvert ce stupide blog. 

Je m'isole et je fais la gueule au lieu de me confier à mes proches. Bon j'ai d'énormes trust issues je le sais. 

J'ai cette année à nouveau eu une rupture amoureuse difficile. Je suis dingue de ce type un peu comme je le suis de Valentin à l'époque. 

Je l'ai larguée comme une conne... 

Ca fait des années donc que je me mets en couple parce que je me sens seule et triste

Et que je romps parce que je suis pas vraiment amoureuse

I mean c'est de la folie ? 

Mais d'où vient cette détresse émotionnelle dans mon coeur ? Cette détresse que j'avais déjà quand j'ai ouvert ce blog ? J'aimerais bien savoir...

J'ai tellement pas eu la vingtaine que je voulais avoir... Cette maudite dépression qui m'a pourri la vie ado... 

Je devrais éviter de me mettre en couple parce que je me sens seule...

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17 mars 2020 2 17 /03 /mars /2020 17:49

C'est bien rare que je ressente le besoin d'écrire. Peut-être quand l'activité intellectuelle est trop intense, et elle l'était beaucoup trop ces derniers mois, avec ma reprise d'étude. Je pouvais pas en dire autant de l'année précédente. Pourtant, à 26 piges, mon seul désir serait d'être rangée et d'avoir un boulot comme tant d'autres gens. 

Je me sens un peu fragile et dégueulasse. Et je crois qu'en fait, j'ai toujours été un peu fragile et dégueulasse. Je suis pas la femme forte et volontaire, toujours maquillée avec des boucles blondes impeccables, avec un petit nez retroussé qui envoie bouler tous les mecs. Je suis un "déchet" pour certains, une "pauvre meuf", et bon sang ce que je les emmerde, tant que ce ne sont pas mes proches. J'ai réussi à accepter cette part de moi. 

J'ai toujours une vision négative de moi-même, et suis toujours aussi dure avec moi-même. Mais je vois un psy, je sais que c'est dû à un vécu anormal et surtout beaucoup, beaucoup de violences. Désormais, j'ai certes une vision négative, mais pas violente et destructrice. En fait, elle est même pas négative. Elle est un peu terre-à-terre. Je suis comme ça, et pas autrement. Je suis si fatiguée de me plier en quatre pour les autres, je n'ai qu'une envie, ne plus le faire, plus jamais.

Alors je suis confinée dans mon pieu avec ma bière. Et je m'en tape. J'étais à découvert il y a trois jours, j'ai une semestre à bosser, et je m'en tape. Je suis épuisée, bordel. J'en ai plein le crâne.

Je suis un peu perturbée ces temps-ci aussi. J'ai complètement flashé sur quelqu'un de tout ce qu'il y a de plus inaccessible. Et je suis en couple. Mais c'est un peu ça la vie : des machins qui viennent foutre en l'air tous les plans et projets que t'as pu mettre en place. Alors je m'imagine tous les moyens possibles de me rapprocher cette personne et ça n'a aucun sens, aucun, mais c'est ordre qui vient d'ailleurs. Ca me fait du bien de l'écrire. Ca faisait longtemps que je n'avais pas été obsédée par quelqu'un à ce point. Quelqu'un que je "connais" depuis des années, en plus. C'est simple, dès que je l'écoute parler plus de 5 minutes, j'ai le corps qui bouillonne de l'intérieur. C'est simplement hallucinant. Je ne sais même pas quoi en faire. Peut-être patienter le temps que ça se tasse. Peut-être que ça révèle un problème dans mon couple. Il y a beaucoup de chances que ce soit cela tant je me sens carencée de plein de choses dans cette relation : discussion, complicité intellectuelle, confiance totale, etc. Mais bon c'est la vie, ça arrive. 

Tant que ce crush disparaît et que je peux dormir la nuit.

J'ai mal au crâne, je suis épuisée. J'ai tellement de boulot, et je n'ai pas envie. Je me sens triste et désabusée. Je n'ai pas envie de grand-chose, à part tromper mon copain, enfin, ce n'est pas vraiment moi qui en ai envie, c'est mon corps qui me hurle de le faire. Il serait peut-être temps que je lui en parle. Mais comment on parle de cela à son mec ? Est-ce que je devrais pas simplement le quitter ? 

J'ai une libido hallucinante. La dernière fois c'était quand j'avais 21 ans. Quand je voyais cette personne. Hasard ?

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10 novembre 2019 7 10 /11 /novembre /2019 02:09

J'étais pas venue écrire ici depuis longtemps, d'un côté je vais ici quand ça va mal, et ça allait depuis quelques années, un boulot, en couple avec un mec dont je suis raide dingue. Et puis les choses que j'avais enterrées remontent à la surface...

J'ai mal, j'ai ultra mal au coeur, j'étouffe au fond de moi... J'ai envie, dans un mouvement, de tout balayer, absolument tout. Mon mec, ses potes, mes soeurs, tout, tout ce qui me fait du mal, tout ce (tous ceux) qui me pompent mon énergie, mon temps, ma patience... Envie de tout envoyer balader comme je fais des fois... Ras-le-bol... Deux ans que j'attends, que je suis patiente, que Mr s'engage, que Mr se décoince... Que mr m'aime enfin comme j'en ai envie...

Oui, dans un mouvement, comme quand on a un bureau trop encombré et qu'on balance tout par terre...

 

 

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25 juillet 2017 2 25 /07 /juillet /2017 23:42

J'ai jamais autant écrit ici ! D'un côté j'écris beaucoup à côté. C'est tout ce qu'il me reste quand je suis trop seule et trop malheureuse. Et personne, à part nastia (qui a certainement complètement oublié) ne connaît l'existence de ce blog. 

Mais je crois avoir trouvé un équilibre. Je crois avoir retiré quelque chose de tout ce malheur. Oui, je suis quelqu'un d'infiniment doux au fond. Je ne suis pas trop faite pour ce monde. La seule chose que je peux faire, c'est aller vers ce qui me ressemble et ce qui respecte ma personnalité, mes besoin. Je ne peux plus m'auto-détruire. Ce n'est pas si simple de mourir. Je suis douce, généreuse, tendre, intellectuel. Je ne veux plus refouler ces qualités. Je ne veux plus me cacher, me faire passer pour quelqu'un de mauvais ou de violent - violence qui ne m'appartenait pas. J'ai le calme, l'étude, la paix. J'aime lire un bouquin d'art dans une belle maison quand il pleut. Je suis comme cela. Me pousser à la guerre, à la haine, à la perversion, au stress, à l'agitation, ce que des gens - souvent des hommes - m'ont poussé à faire ces dernières années, était une catastrophe. J'aime tant l'harmonie et la paix. J'aime bien faire la fête, et quand ça bouge aussi... Mais... Au fond de moi, pas tant que cela je crois. 

Je ne veux que me reposer au coin d'une fenêtre sur laquelle tombe la pluie. Mais il me faut absolument un travail plus cool et tranquille que des putain de ménage. Je ne veux pas de stress....

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25 juillet 2017 2 25 /07 /juillet /2017 22:50

Je relis souvent ce blog. Il reflète bien souvent à quel point je manque d'informations, de soutien, de gentillesse et de tendresse. Et celui-là me marque vraiment : le 5 mars 2013. celui ou je décide de devenir méchante alors que je suis douce. Alors que les articles d'avant reflètent en core une certaine stabilité saine, une tranquilité. De devenir violente, de laisser mes pulsions ressortir, par frustration parce que la vie me chiait à la gueule, parce que je m'emmerdait en histoire de l'art et je ne pouvais pas du tout le prévoir.

Le 5 aril 2013, je commence réellement à déprimer. Et plus seulement à cause de ma famille. je crois que tout a démarré à ce moment-là. Je me perds dans ma tête et deviens morbide, attirée par des choses mauvaises.

14 avril 2013, je décide que je ne peux plus compter sur personne...

Et après cela, la déchéance.

Je me condamne d'être sortie avec mes exs pour le sexe, alors que j'étais correcte avec eux et que je ne les choisissais pas non plus au hasard. Je décide de m'éloigner de ma famille, sans savoir ce qui m'attendait : qu'ils s'en foutraient et me laisseraient faire.

Puis l'été 2013 je rencontre B2 et je pète les plombs. Pourquoi je suis sortie avec ce type ? 

Comment je pouvais me repprocher de ne pas vouloir m'engager sur le long terme, puisque je n'avais aucune stabilité niveau études/boulot ?

Mai 2014 : après un an à me laver le cerveau avec b3 au cannabis à me dire que les études ça sert à rien, je m'en détourne parce que je suis déçue... Je commence à fréquenter des gens mauvais.

1er juillet 2014 :

mes premiers bilan de vie. Je commence à réaliser que c'est la merde. Oui, je vis avec le taré loin de l'humeur de chiotte de mon père. Mais... La plus profonde déchéance encore. Réaliser que dans innocence, je me suis mis dans une situation honteuse et pitoyable. Et je ne parle pas de ma libido de l'époque, toute droit venue des enfers...

Puis vient l'abattement. Mes envies de suicide, qui viennent certainement d'une trop grande tristesse. Et des choix impossible, à moitié dictés par mon père.

J'aimerais dire que je voudrais remonter le temps et agir autrement. Mais alors, je n'aurais jamais rencontré toutes les merveilleuses personnes que j'ai tant aimé ces dernières années...

Ma haine pour ma famille et mes pulsions auto-destructrices s'exacerbent et s'extériorisent...

hiver 2014, je commence à songer à la drogue. Novembre, l'enfer. Je paye mes mauvais choix et personne ne m'aide, ou plutôt, je refuse leur aide car j'ai surtout besoin de compassion.

Je serre les dents au lieu de craquer. J'ai plus que jamais besoin de compassion. Je me culpabilise pour mes relations amoureuses, alors que c'est juste que j'ai personne à qui en parler. Je me persuade que je ne sais pas ce que je veux alors que j'ai juste pas rencontré la bonne personne.

Septembre 2015 : la nouvelle moi, post avortement. Après avoir tout lu, avec un regard extérieur, je ne peux que penser que la vie est dure avec moi à sa façon, dans le sens ou je me prends des trucs dans la gueule à cause de mon innocence ou de mon manque de discernement, ce qui n'est pas bien méchant...

C'était trop. trop, après tout ça, un taré qui me vire de chez lui, un avortement et un ex con, c'est trop, comment j'ai supporté ça ? Je craque enfin, l'article est ponctué de points de suspension...

décembre 2015, encore un bilan ou je constate les horreurs qui me sont arrivées et la tranquilité des autres. Même si tout est plus complexe. Je suis si dure... Est-ce vraiment entièrement de ma faute, tout cela ? Non, non... tellement pas...

Je comprends la différence dans mes relations ado/adulte. Ado, y'a les parents pour faire tampon. Adulte, tu dois gérer seul. C'est ce que j'ai essayé de faire avec Maxime et c'était une catastrophe... Encore une fois est-ce ma faute, est-ce qu'il faut me blâmer à ce point de ne pas réussir à vivre comme tout le monde ? Non ! 

été 2016 : prisonnière de mon amour fou pour maxime.

octobre : je romps avec lui, les vendanges, la revivance.

Puis amour fou pour simon.

Puis plus rien jusqu'à recemment.

Qu'est-ce que je suis en train de foutre là, à analyser mon passé sur un blog ou je n'allais que pour écrire ce qui n'allait pas ? Je suis en train de cristalliser mon malheur et ma malchance.

Puis l'article de ce soir. Ou j'ai raison, tellement raison, de mettre de la distance avec un mec si j'ai peur. C'est normal d'avoir peur, c'est normal de douter. Il faut s'écouter. Je manque tellement de recul. C'est terrible à quel point la vie m'a mené là. C'est peut-être mon destin ? Que veut me faire faire la vie ? Quel est mon rôle en ce monde ? Pourquoi tant de souffrance ? Bon sans si je ne m'écoute pas et ne me protège pas, je vais me faire bouffer par les pires rapaces possibles. 

Il faut que je vois un psy pour parler de mes pulsions morbides. Scarification, drogue, sexe, alcool, meurtre, violence. Et aussi l'ennui, la déprime, les larmes, qui ponctuent de trop ma vie. C'est trop dommage. Je pense que je suis une personne douce, un peu perdue, je devrais travailler à délivrer mon message de paix au lieu de déambuler sur cette terre et de me laisser manipuler par n'importe qui.

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25 juillet 2017 2 25 /07 /juillet /2017 20:23

Me voilà à nouveau à écrire ici, sur ce blog qui a... bientôt 10 ans, que j'ai créé quand j'avais 15 ou 16 ans il me semble, je venais écrire ici quand je me sentais mal. Et mes doigts résistent, je sens une amertume... Car j'ai le sentiment de ne pas avoir évolué en tant d'années. Combien de filles sont dans cette situation et ne se sont pas encore foutues en l'air ? Je ressens une peine... Tellement immense... Et pour moi c'est grave, évidemment, car je souffre et ça m'empêche de vivre, de construire ma vie, et j'ai peur, de perdre mes proches, de faire fuir les autres, qui ne savent pas comment m'aider... Car les gens n'aiment pas les gens comme moi qui souffrent et ne parviennent pas à se faire comprendre... Mais tout le monde s'en fout au final.

C'est tellement immense, tellement profond, je n'arrête plus de pleurer et je ne comprends même pas pourquoi. Comme une gamine...

Ce qui est étrange c'est que ce sentiment m'est familier, je l'ai déjà connu, je ne sais pas...

 

Tout à commencé à cause de... Ce mec qui je fréquente en ce moment, mais bon il y a eu mon ex, puis avant lui le taré qui m'a fait du mal, et ma relation toxique avec mon père, et mon manque de confiance en moi qui m'empêche de m'intégrer et de trouver du travail sainement... Et de travailler, faire des études... Et ma mère...

Je ne vois ma vie que comme une succession d'échecs et de déceptions, le temps passe, je vois mes amis devenir des potes, des potes devenir des connaissances, vivre leur vie heureuse et moi seule, dans ma merde, comme abandonnée... Pourtant dans le fond je m'en fous, mais c'est comme si j'avais accordé de l'importance à des choses ou des gens qui n'en valaient pas la peine, et maintenant je suis seule dans mon petit appartement, sans rien, à 0... Dans un monde ou seul tes diplômes comptent, je ne suis rien...

 

Pardon mon petit Ben... Je t'aime mais je suis trop niquée, je n'y crois plus, je ne peux plus...Je ne peux plus, je suis niquée, niquée, démolie... Une loque... 

La minute d'après, je me dis que si je suis malheureuse, c'est parce que j'ai jamais autant kiffé que quelqu'un, qu'on est parfaits l'un pour l'autre, et que ma trouille et mon hésitation me font un mal fou en m'empêchant de lui dire ce que je ressens....

Et puis celle d'après, je me dis que c'est lui, que c'est sa faute, à ne me dire qu'il m'aime que quand quand il est bourré, à me faire des vannes idiotes, à me poser des lapins parfois...

Puis après je me dis que c'est moi, qui suis pas assez souple, trop exigeante avec lui...

Une petite parenthèse ou je me dis que je suis une grosse imbécile qui ferait mieux d'essayer d'être indépendante de son père au lieu de se perdre dans des amourettes sans lendemain...

Et là je me dis que c'est ça le problème, manque de confiance, comment un mec peut aimer une pauvre meuf qui fait des ménages et n'a aucune idée de quoi faire de sa vie... Pourtant de mon côté, j'en ai rien à foutre de son taff, tant qu'il taffe...

"Trop d'orgueil trompeur sous vide, quand tu sens ton coeur s'ouvrir"

Je me dis que je perds mon temps, que c'est quand on est jeune qu'il faut faire ses preuves, et j'ai tellement de choses à exprimer, seulement je ne sais pas comment, j'ai abandonné le dessin, la peinture... Je m'empêche, je me prive, encore et toujours... 

Je me sens mieux, ça y est, c'était le but, mais je sens qui si je ferme mon ordinateur, je vais me remettre à pleurer.... C'est peut-être ma vie de merde ? Je ne trouve rien d'autre à faire que des ménages de merde... Des boulots pourris, même pas sûre d'être prise dans mon école...

Et cette peur que B et même n'importe quel mec me laisse tomber, en me reprochant d'être trop passive, trop déprimée...

Qu'est-ce que c'est que cette vie de merde sérieusement ? Pourquoi personne ne m'a empêchée de prendre cette voie nulle ? Qu'est-ce que je pourrais faire d'autre ? Je vais tirer mon mois à faire des ménages, après faut que je fasse autre chose, absolument... Serveuse ? Super... je vais passer ma vie à faire ça ? Il n'y a pas d'autre voie ? Je me sens nulle, pas préparée, le peu de confiance que j'ai, je l'ai obtenu par des moyens malsains...

Aucun rapport mais qu'est-ce que j'aimerais là, être à la campagne, et juste sortir m'allonger dans l'herbe et respirer l'air frais, ne pas être encroûtée dans cet appartement pourri... Oui, respirer, respirer, loin de cette ville anxiogène... Mes prochaines vacances, je pars à la montagne comme prévu...

Je viens de capter quelques trucs.

1) Ce n'est pas d'un plan cul dont j'ai besoin. C'est d'une vraie relation. 

2) Vivre dans la pauvreté me rend dingue de chez dingue. Il faut absolument que je gagne plus.

3) Je dois absolument consulter un psy.

4) Je manque énormément de tendresse et de gentillesse.

Oui, oui. Le pognon. LE POGNON. COMMENT tu veux te sentir bien si t'as à peine de quoi remplir ton estomac ? Voir pas du tout ? Si tu ne peux pas te faire plaisir ni être indépendant ? 

Et mes pensées repartent vers B, je me sens abandonnée ce soir, il m'avait invitée à une soirée, mais j'ai décliné pourquoi ? Parce que c'est pas vraiment son pote qui m'avait invité, c'est lui qui a demandé s'il peut m'inviter, et son pote l'a traité de canard, je ne sais pas pourquoi j'ai ressenti un malaise... Il n'y a rien de méchant dans tout ça, mais je me suis persuadée que j'allais me sentir à l'écart, qu'ils allaient me vanner et que j'allais me mettre à pleurer... Du coup dans le doute et la crainte, et l'état émotif dans lequel j'étais que je n'arrivais pas à calmer, j'ai préféré rester chez moi. Hm oui je ne vais pas bien du tout... Avec du recul en effet ces sms étaient un peu étranges... A quoi bon se foutre de la gueule de leurs copines respectives ? Du fait d'être en couple ? Je ne comprends pas, je ne les connais pas assez, et ça me touche... Et je ressens une pointe de sadisme dans le fait de jouer avec ma sensibilité, de s'amuser que ses vannes me touchent comme ça... Peut-être que je mérite mieux que cela... Peut-être oui... Une pointe de bienveillance jaillit en moi, une petite pointe, qui me dit, tu mérites qu'on soit bon avec toi, tu mérites de la tendresse, tu mérites de bien gagner ta vie, et non pas d'en chier...

J'ai 23 ans, j'ai encore le temps, la rentrée c'est dans deux mois, c'est serré mais ça peut le faire. Je me souviens de mon ex qui avait changé de bts au dernier moment. Pourquoi ce ne serait pas possible ? Un bts, ou une autre formation, il y a des gens de 40 ans qui le font. Et deux ans, c'est pas grand chose, ce seront deux ans stables ou je saurais ou je mets les pieds, après ces années de peine et de douleur j'en ai grand besoin.

Gros coup de stress, et j'ai trouvé plein de solutions. Je crains de ne pas avoir le temps de trouver une formation pour la rentrée avec mon boulot au mois d'aout, ni d'entreprise... Ca va être la course. Au moins je pense moins à B. En fait quand on pense à soi... On pense moins aux autres. Haha la logique... Je crains qu'il ait mal pris mes derniers messages, j'ai peut-être paru méprisant... J'ai du pain sur la planche demain.

Je n'espère qu'une seule chose, un jour venir écrire un truc positif sur ce blog et le clore, parce que je n'en aurais plus besoin.

Et B ? Je ressens un pincement dans mon coeur. Je crois qu'il me fait du bien. Est-ce que j'en serais là sans lui ? Pas sûr. Il me manque. 

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17 juin 2017 6 17 /06 /juin /2017 00:34

Ouais, je suis de retour, et quel retour putain ! J'ai enfin vécu la plupart des expériences que je rêvais de vivre depuis des années : la drogue, les soirées, les fêtes, la techno pendant des heures, de nuits, des week-ends entiers, et le sexe, la baise à mort putain c'est la vraie vie. Un vrai chaos de merde, la haine avec mon ex, pas de boulot, pas de thunes, un mec me court après, des soirées ou je prends coke-md-join-alcool... Oui j'ai toujours toujours eu un penchant pour cet univers.

J'ai espéré plusieurs fois cette année que ce train de vie me tue (enfin). Une soirée à me remplir le nez de coke à n'en plus pouvoir, à baiser avec un vrai inconnu de 12 ans de plus que moi, me faire haïr de mon ex en espérant un peu qu'il m'étrangle. Danser en espérant tomber d'épuisement. Mais cette vie me nourrit plus que jamais, les gens me trouvent plus belle que je ne l'ai jamais été, des compliments, de l'amour, du sexe, plus je me détruis et plus je réussis il semblerait. La vie veut m'écraser, alors je la bouffe par tous les bouts.

Je n'ai pas parlé à maman depuis juillet dernier. Des vacances, et de la peine en même temps. Je ne la supporte pas.

Je n'arrive plus à m'arrêter. Je vis enfin, après avoir été enfermée dans une boîte avec des livres depuis des années. Le meilleur serait de doser en l'amusement et le sérieux. 

J'ai l'impression d'attendre un miracle de l'extérieur, parce qu'à l'intérieur, je ne trouve que dévastation. Je fuis pour ne pas avoir à m'énerver, parce que je me fais peur à moi-même quand je m'énerve. Impossible de me faire comprendre, je ne sais que faire peur et exploser comme cet hiver. J'attends des opportunités qui ne viennent pas et ne viendront sans doute jamais, puisque je ne les créée pas. Depuis des mois je songe à aller à un service psychiatrique, en me disant que je ne saurais jamais me faire comprendre, et qu'il ne trouveront pas d'intérêt à m'aider. Parfois j'ai envie de hurler, de péter les plombs, souvent même, je suis dans l'excès. Punir ceux qui veulent jouer avec moi. Je suis devenue intraitable, plus énergique que jamais.

Je croyais que pour devenir adulte il fallait étudier et être sérieux. En fait je crois qu'il faut vivre les expériences qu'on a envie de vivre. Mais avec l'appétit de vivre que j'ai, je ne suis pas sortie de l'auberge.

Et puis il y a ce mec et ses potes. J'ai tellement pas envie d'arrêter de le voir. Ni lui ni ses potes, je les trouve géniaux. C'est moi qui me trouve pourrie à côté. Je manque de répartie, de caractère, de force. Trop sensible. De toute façon dans le tas seulement un ou deux m'aiment bien, et lui parce qu'il peut me sauter que je suis un bon coup, pas les autres. Il faudrait que j'aille mieux, que je m'amuse. Si je suis en forme quand je sors, pas de raison que je sois susceptible.

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16 juin 2017 5 16 /06 /juin /2017 21:29

Ca faisait bien longtemps...

Mon coeur va exploser, je ne trouve pas les mots, je ne sais plus m'exprimer, j'ai tout noyé dans la drogue ces derniers mois, et l'alcool

Je kiffe, je baise, mais parmi nos souffles entremêlés je perçois une rumeur, celle de ma douleur, celle de ma peine, celle de ma peur profonde. J'y plonge, je marche, puis je glisse à grande vitesse, m'enfonçant dans une profonde caverne aux parois moites, ma gorge se serre, mon coeur est aspiré et ma respiration s'arrête, mon ventre se noue et l'appétit se bloque. Mes pensées s'embrouillent, perdues entre la douleur et l'agressivité, et ma vision se brouille, emplie de larmes, qui s'écoulent librement sur mes joues et sur mes lèvres entrouvertes d'où s'échappent une expiration atrophiée et douloureuse. Ma résistance à présent brisée, le coeur à nu, tu t'engouffres dans mon âme en un baiser, creusant dans ma poitrine ta future place dont les ramifications ne sont pas encore nées. Je résiste, mais l'échange charnel n'en est que plus fade, et l'amertume apparaît dès que tu quittes mon corps. Le jeu est serré, je suis coriace, tu me travailles au corps, les yeux plongés dans les miens, ma pensée se brouille, mon sourire touché se dessine, et petit à petit fait trembler mon coeur de pierre. Dans un tremblement de terre, cette petite planète tente de se réveiller, de se soustraire à sa tyrannie de roche imposée par la déception, l'amertume, la lâcheté. Alors jaillissent mes larmes, ramollissant la pierre qui devient glaise. Mon coeur est a présent prisonnier de la boue, agité par une émotion nouvelle, grandiose, puissante, unique, ma chair se tend, mon corps s'ouvre, tout entier, prêt à t'appartenir.

L'ouragan est passé, ne reste que le calme après la tempête, le paysage est dévasté, comme purifié et apaisé.

Tu joues avec moi, un jour accro, l'autre distant, et me blesse profondément, la lame plantée dans mon coeur, je te laisse faire, avant de t'ignorer, puisant ma force dans ma peur et ma peine, re construisant pierre par pierre ma carapace, que tu ne pourras percer à nouveau qu'en redoublant d'effort. La peur que tu te lasses me tirailles, celle que me haïsses me hante, celle que tu te venges me terrifie, et je craque de nouveau.

Comment mettre fin à ce cercle infernal ?

 

 

 

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8 octobre 2016 6 08 /10 /octobre /2016 02:30

Le problème quand t'as au des parents un peu tarés et trop protecteurs, c'est que t'as pas de jeunesse. Du coup quand ils commencent enfin à te lâcher la grappe, vers 20 ans, tu te retrouves avec tout un tas de responsabilités sur le dos et t'as jamais eu le droit de souffler au final...

Je re regardais des photo de mes camarades lycées, qui avaient l'air de s'éclater en soirée, de profiter, et mois j'étais terrorisée chez moi devant mon pc... Complètement timide et introvertie, vieux jeu, mais pourquoi ? en couple certes mais...

Et je repensais à quel point j'avais souffert avec maxime, comment il se comportait comme un connard, à draguer sous mon nez, me faire sentir que plein de filles lui plaisaient, à me rendre jalouse, ça me rendait ouf...

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5 octobre 2016 3 05 /10 /octobre /2016 01:24

Je sais que tu n'es pas prêt, je sais que je n'ai aucune chance. C'est plus qu'une frustration... Tu as le coeur sensible, et moi aussi, je refuse de prétendre que je suis la seule qui le puisse... Mais je pourrais t'offrir la chaleur d'autant de soleils que tu le désires dans ton coeur, mon amour va au-delà des montagnes et du ciel...

Pour mesurer la tendresse que j'ai pour toi...

Il faudrait que tu regardes le ciel pendant des heures, et songe que c'est encore plus grand...

Mais comment c'est là... Tu pars, tu reviens et prends l'amour dont tu as besoin, et repars, je ne peux pas le supporter...

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